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Journées francophones de Sexologie et Santé Sexuelle

Quand ? 21/03/2024 à 9 H 00 Où ? Parc Chanot à Marseille

Du 21 au 23 mars 2024. Les JF3S 2024 s’inscrivent à nouveau dans la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle (SNSS) 2017-2030 qui vise à répondre aux besoins spécifiques des populations les plus vulnérables. Cela concerne des millions de français(e)s en attente souvent vaine, de réponses à leurs questions et/ou détresses, facteur d’entretien ou d’aggravation de leur(s) vulnérabilité(s).

Affiche des journées francophones en sexologie et santé sexuelle 2024

Sur inscription - événement payant destiné aux professionnels et aux étudiants

Les JF3S 2024 s’inscrivent à nouveau dans la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle (SNSS) 2017-2030 (1), notamment son axe IV : « répondre aux besoins spécifiques des populations les plus vulnérables : maladies chroniques, vieillissement et situations d’handicaps » qui concernent des millions de français(e)s en attente souvent vaine, de réponses à leurs questions et/ou détresses, facteur d’entretien ou d’aggravation de leur(s) vulnérabilité(s) (2). L’Aius a souhaité ce thème «vulnérabilités et sexualités : avancées et défis» pour plusieurs raisons majeures : 1. Répondre aux besoins largement non satisfaits et bien documentés des populations vulnérables dans le domaine de la santé sexuelle et de la vie intime, notamment les situations de vulnérabilités liées à l’âge, aux maladies chroniques, aux handicaps, aux situations sociales (précarité, littératie...). Ces «majorités silencieuses» ont le droit de bénéficier des plaisirs et satisfactions liés à la vie sexuelle et intime (d’où l’importance des concepts de la santé sexuelle positive et de l’activité intime adaptée supportés par l’Aius). 2. Corriger/minimiser les fortes inégalités dans ce domaine liées aux 3 I (Ignorance, Idéologie, Inertie). 3. Quoique facultative, la vie sexuelle et intime est une force de vie pour une très large majorité des populations vulnérables (près de 50 millions de personnes en incluant le/la partenaire). 4. Les troubles sexuels masculins ont bénéficié d’avancées majeures avec les progrès pharmacologiques (inhibiteurs de la PDE5...) à la différence de ceux des femmes, encore très largement ignorés/sous-estimés. 5. 25 ans après la découverte du Viagra, l’aspect «soins» (recommandations de faire un bilan de santé cardio-vasculaire minimum et de rechercher l’étiologie) est de plus en plus «démédicalisé» pour être remplacé par l’aspect «performance» (type chemsex) en étant désormais accessible sans prescription sur internet accompagné d’une désinformation et mésinformation majeures. 6. Faut-il laisser au monde du porno, l’éducation à la sexualité et de ses modèles ? Nous vous accueillerons avec plaisir aux JF3S du 21 au 23 mars prochain pour ces moments de partage, de découverte, de réflexion et de progrès.